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 Jean Störk

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Jean Störk

Jean Störk

5) 0 point
Messages : 18
Date d'inscription : 15/11/2013

Feuille de personnage
Age: 28 ans.
Métier: Journaliste.
Sexualité: bisexuel(le)

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MessageSujet: Jean Störk   Jean Störk EmptyVen 15 Nov - 22:38





Jean Störk


Tu m’échapperas pas, petit.


Identité


Groupe : Humains
Âge : 28 ans.
Sexe : Homme.
Sexualité : du moment que ça un trou, c'est suffisant.
Métier/occupation : Journaliste.
Lieu de résidence : Un appartement miteux caché dans un immeuble mitux.
Particularités : Dépendant sexuel.
Physique :

La jeune femme se sentait mal à l'aise devant cet homme, car son regard vert paraissait la dévorer entièrement. Ce n'était pas un sentiment agréable que de se savoir désirée ainsi, c'était au contraire effrayant, car le journaliste avait une expression de prédateur. De plus, elle pouvait sentir qu'autrefois, il avait été beau et attirant, désormais il ressemblait à un monstre prêt à sauter sur tout, et n'importe quoi, surtout sur n'importe quoi. Ses cheveux blonds tombaient sur ses épaules, en bataille, ils semblaient avoir été soyeux, comme si l'homme avait été soucieux autrefois de son apparence, mais maintenant ils étaient emmêlés, et puaient la cigarette. Ils cachaient ses sourcils épais, ses deux yeux émeraude, mais rendus laids par la fatigue ; ils étaient injectés de sang, et monstrueusement cernés. Les joues de l'homme étaient creusées, ses dents avaient jauni, pourtant il ne paraissait pas s'en formaliser. Il l'interrogeait de sa voix grave, et blasée, comme si le monde était sur le point de s'éteindre, et qu'il s'en foutait amèrement.

Quand elle croisait les jambes, il la fixait, l'avidité grandissait dans son regard. Ses clavicules ressortaient, semblant être sur le point de transpercer sa peau blanche. Quand elle passait une main dans sa chevelure, elle remarquait l'homme en train de mordiller ses fines lèvres, semblant lutter contre un démon invincible. Il croisa ses longues jambes, ses vêtements semblaient trop grands pour lui, et il aurait paru correct s'ils avaient été à sa taille ; sans doute l'avaient-ils été un jour. Sa mâchoire était crispée, pourtant elle était large, décidée, et virile ; ses épaules se raidirent, dès que ce regard émeraude se posa sur son décolleté. Sur le moment, la jeune femme s'en voulut de s'être habillée ainsi, car elle avait la sensation qu'il attendait une faiblesse de sa part pour lui sauter dessus.

Finalement, leur entretien se termina dans quelques paroles intelligibles, il lui présenta sa grande main maigre en la remerciant, et elle se rendit compte quand elle la serra qu'elle était moite. Quand sa mince et immense silhouette disparut enfin, la jeune femme essuya, écœurée, sa paume avec une serviette.


Personnalité :
Ce qu'était véritablement Jean ? Peu de monde le savait. Au travail, il paraissait être un grand cynique, coupé du monde, et froid. On riait souvent de ce comportement, car il ne semblait pas coïncider avec le journalisme. Pourtant, certains avaient comme du chagrin, quand ils le voyaient, et ils expliquaient aux nouveaux qu'il valait mieux éviter de l'énerver. On savait qu'un changement s’était opéré dans la vie du jeune homme, mais personne ne savait exactement quoi. Jean passait son temps enfermé dans son bureau, fumant encore et encore, n'ouvrant jamais la fenêtre, et laissant une sale odeur s'infiltrer partout. Si on avait la bêtise d'ouvrir la porte sans prévenir de sa présence, Jean se mettait en colère, criant à s'en arracher la voix pour une bête raison. Son visage prenait alors un air de désespoir, comme un enfant qu'on aurait pris en train de mettre son doigt dans le pot de confiture, abandonné par Maman.

Personne ne savait où il habitait, personne n'avait vu à quoi ressemblait son appartement. Jean n'aimait pas rentrer, il détestait ça, même. Dès qu'il mettait un pied dans cet endroit horrible, il s'énervait, jetait ses affaires, et brisait tout ce qui se trouvait en travers de son chemin. Il passait le plus clair de son temps dans le noir, cassant les miroirs d'un violent coup de poing s'il avait le malheur d'en croiser un. Puis, comme si la tempête n'avait jamais eu lieu, il se mettait derrière son ordinateur, et il errait sur internet. La plupart de ses recherches n'avaient rien à voir avec son travail, au contraire ; la plupart du temps, c'était des forums de rencontres, où il planifiait ses rendez-vous avec ce qu'il surnommait amèrement « sa chair à baise ». Homme, femme, qu'importe du moment que ça pouvait lui donner des sensations fortes ; s'il ne faisait pas l'amour deux fois par jour, il ne parvenait pas à contenir ses crises. Il contactait deux fois la même personne, jamais plus, il voulait juste du cul, et c'était tout.

Pourtant à force de tout essayer, de passer sur n'importe quoi, ou de devenir lui-même un trou, il perdait le goût à ça. Plus il baisait, plus il allait dans les extrêmes, moins il prenait plaisir au sexe. Et c'était ça, sa plus grande frustration. Ses sens se perdaient, devenant apathiques, Jean n'arrivait pas à se soigner. Encore aurait-il fallu qu'il cherchât à se soigner. La perte du désir le désespérait, car c'était tout ce qu'il avait au monde, le sexe, alors il devenait de plus en plus nerveux, et fou. Une fois par semaine, il devait se rendre à une réunion pour les gens malades comme lui, il ne savait même pas pourquoi il y allait. Peut-être par peur de la solitude, au moins voir des abrutis parler de cul lui faisait de la distraction. Souvent, il promettait de s'abstenir, au moins pendant une semaine. Et pourtant, dès le lendemain il se retrouvait dans des fêtes décadentes à chercher un plaisir qu'il n'avait plus.

Voilà ce qu'était Jen « en dedans » : un être harassé par sa dépendance, obsédé, vicieux, et pourtant triste. Il ne luttait pas contre ses instincts, il aimait chasser et baiser. Plus la cible était inaccessible, plus il aimait, et quand il l'obtenait, la chasse n'avait plus de goût. Il était devenu insomniaque, à force, ses nuits ne passaient jamais sans heurt, car dès que le manque se faisait sentir, il savait que rien ne pouvait le satisfaire. Alors il débarquait chez « ses chairs à baise », sans rien dire, il se jetait dessus comme un animal affamé, sans avoir besoin de leur consentement. Au fond de lui, il était perdu, et il voulait que tout cela cesse, cette vie, ça le bouffait, ça le crevait, et il était trop faible pour remonter une pente sur laquelle il s'était méchamment cassé la gueule.


Objectifs


Que ce fût dans cette « Nouvelle Vie », ou ailleurs, Jean n'avait jamais eu de réel objectif. Enfant, il avait eu envie de devenir journaliste, ça lui était arrivé. Adulte, ça avait été poussé son corps et son esprit dans les extrêmes pour connaître l'interdit, se plonger en plein dedans, et voir où se situait ses limites. Il ne les avait jamais réellement rencontrés, son existence dépravée ne lui avait rien donné de bon, et lui avait tout enlevé. Ce qu'il cherchait, c'était reprendre du plaisir pour son activité favorite. Il n'avait pas spécialement envie de survivre, et de redevenir le beau jeune homme séducteur qu'il avait été avant, il avait juste envie de retrouver la jouissance, frissonner de ces instants qu'on lui avait volés. Il était persuadé qu'il avait juste besoin de « ça » pour vivre, il traînait son minable corps dans les endroits les plus crades de la ville, jamais effrayée, à peine curieux, car habitué à ces choses-là. Le pire dans tout ça, c'était qu'il avait eu une vie presque idéale, et qu'il avait tout foutu en l'air pour une belle paire de seins qu'il pouvait plus toucher. C'était Marie qui lui avait tout appris, et qui avait su comment faire résonner son corps, comment le transporter dans un univers de délices et de douceur. Quand il avait fermé les yeux, se préparant à l'instant où il allait mourir, il avait espéré la rejoindre. Et finalement, il s'était retrouvé ici, sans aucun souvenir de sa mort, aussi harassé, et désespéré qu'avant.

Histoire


La vie Jean n'avait pas été extraordinaire ; la seule chose véritablement triste qui lui était arrivée pendant son enfance, c'était le divorce de ses parents. Mais lorsque son père était parti pour une autre femme, abandonnant les cris et les pleurs de son épouse, Jean avait songé que ça n'avait rien d'original. Un bon nombre de personnes vivaient ce genre de scène, qu'avait-il pour s'inquiéter ? Sa mère devenue complètement déconcertée par la situation ? Il trouva vite un moyen pour la faire sourire, et lui redonner un peu de joie ; il n'était pas con, alors il étudia, et joua aux enfants modèles. Ainsi, il pouvait annoncer âgé seulement de huit ans qu'il allait mener une vie exemplaire. Il savait déjà ce qu'il voulait faire, et il y travaillait avec ardeur.

Deux ans plus tard, sa mère trouva un remplaçant à son père, elle le rencontra sur internet, et il lui apporta une grande sœur de sept ans son aîné. Le garçon s'habitua vite à cette nouvelle vie, rien ne pouvait le détourner de son objectif. Naturellement charmant, il ne trouva aucune difficulté à bien s'entendre avec son beau-père, et sa belle-sœur, Marie. Il semblait être le parfait fils que l'homme avait espéré avoir, profondément intelligent, et beau garçon, il séduisait sa famille comme il séduisait ses professeurs à l'école.

Derrière son sourire, derrière sa bonne humeur, et les conseils avisés qu'il donnait à ses camarades, jouant au meilleur ami loyal, il ressentait une sorte de grand vide en lui qu'il ne savait pas comment combler. Plus il grandissait, plus il prenait conscience de ce vide, ça le rongeait de l'intérieur. Pourtant, il continua à jouer son rôle, incapable de se confier à autrui, car il n'avait jamais montré ses chagrins, étant de ceux qui écoutent. À quatorze ans, Jean avait une maturité que ses amis ne comprenaient pas encore, le monde avait déjà dévoilé ses secrets les plus noirs, et sa vie prenait des tournures ennuyeuses. Heureusement pour lui, il entrait dans l'adolescence, et ça allait apporter un peu de piquant. Premier dans tout ce qu'il entreprenait, il fut le premier de ses amis à se trouver une petite amie, et une jolie petite amie.

En grandissant, Jean avait développé un certain narcissisme, il était beau, il le savait, alors pourquoi irait-il s'enticher d'une moche ? La jeune fille se nommait Élise. Leur couple ne passait pas réellement inaperçu, car les cheveux blonds de Jean, son regard émeraude, et la chevelure brune d'Élise contrastaient. S'il avait un style vestimentaire plutôt détendu, Élise avait tout de la gamine de bonne famille, bourgeoise, et sage. Il ne savait pas exactement pourquoi il l'avait choisi, peut-être parce qu'elle avait eu ce petit côté inaccessible extrêmement séduisant. Mais comme tout garçon de son âge, les hormones le titillaient, et plus il passait du temps avec Élise, plus il ressentait son estomac se serrer violemment. Un fort désir lui arrachait les tripes, si bien qu'il lui arrivait de trembler quand elle était trop proche de lui. Ça ne faisait que deux mois qu'ils étaient ensemble, et pourtant, il avait déjà l'envie de lui arracher ses vêtements pour la posséder entièrement. Jean n'avait jamais été patient.

« Je ne suis pas prête, lui disait-elle devant ses avances. Et nous sommes encore jeunes, j'ai besoin de... de le faire avec quelqu'un que j'aime réellement. »

Inutile de dire qu'il s'en retrouva fortement frustré. Il cacha derrière une mine triste sa fureur, pourquoi lui refusait-elle cela ? Jean détestait ne pas obtenir ce qu'il voulait. Sa mère l'avait sans doute trop gâté pour récompenser ses efforts, et il estimait qu'Élise ne devait rien lui refuser. Elle était à lui, et lui était libre de disposer d'elle selon sa volonté. La frustration lui faisait perdre son calme, il ne parvenait plus à contenir convenablement ses émotions, et celle qui parvint à le calmer, ce fut Marie. Alors qu'il rentra un jour totalement furieux des cours, sa belle-sœur l'invita à confesser ce qui n'allait pas. C'était la première personne à se soucier de ce qu'il ressentait ; il peina à parler, mais quand elle posa sa main sur la sienne, il ne put contenir son flot de colère. Sur un ton enflammé, il lui expliqua combien il était frustré, et combien les femmes l'énervaient à vouloir attendre le grand amour pour perdre leur virginité. Marie lui répondit dans un petit rire.

« Tu sais, Jean, ce n'est pas toi qui vas te faire pénétrer. Tu n'as pas peur, toi ? Tu n'as pas peur de lui faire mal ? »

Jean haussa les épaules, il se moquait des raisons de sa copine, il était las des petites caresses timides, et des baisers légers, il voulait quelque chose d'autre. Il ne voyait pas en quoi il était profondément égoïste, il débattit longuement avec Marie de ce sujet-ci, jusqu'à ce que la jeune femme lui fasse une proposition dangereuse :

« Veux-tu que je te fasse goûter à ça ? Mais ne sois pas choqué, petit frère. »

Son orgueil le poussa à accepter, et ce fut le début de la chute.

Marie l'emmena dans un endroit étrange, il n'avait jamais réellement vu ça, ni imaginé que ça pouvait exister. De plus, sa belle-sœur paraissait être une habituée, car dès qu'ils entrèrent, on la salua comme si on saluait une personne d'exception. Jean mit du temps pour comprendre que c'était une sorte d'hôtel, où on semblait avoir trié les employés selon un niveau de beauté bien élevé. Il n'avait pas peur, au contraire, il s'approchait de l'interdit, et l'excitation se faisait plus grande. Il rencontra du regard une jolie femme aux allures de prédatrices sexuelles, elle s'avança d'ailleurs vers eux, mais Marie la renvoya en lui disant que ce n'était pas ce qu'ils étaient venus chercher. Elle invita Jean à s'asseoir, et elle parla longuement à un homme plutôt classe, lui présentant ce « terrible et beau jeune homme », comme étant son beau-frère qu'elle voulait initier « aux véritables plaisirs des sens ». Jean n'écouta pas la conversation, occupé comme il était à examiner les superbes filles qui l'entouraient. Il mit d'ailleurs du temps à remarquer la présence des hommes, et là aussi, il en avait pour tous les goûts. Il fronça les sourcils en voyant un éphèbe assis sur les genoux d'un homme plutôt âgé qu'il appelait d'une voix voluptueuse « Sire ». Marie le prit soudain par l'épaule, elle lui demanda s'il avait peur.

« Bien sûr que non ».

La jeune femme sourit, puis elle lui désigna du doigt une fille plus jeune qu'elle. Si sa sœur était une femme toujours bien habillée, maquillée, et aussi séduisante que dangereuse, la fille face à eux était bien différente. Elle avait un air de vierge abandonnée à des lions, mais Jean trouva ses lèvres rouges comme le sang tellement désirable qu'il finit par devenir tout rouge. Il découvrit à quel point il avait chaud, et à quel point il avait envie de commencer son initiation. Ce ne fut pas cette fille sa première amante, mais Marie qui lui offrit des sensations exquises, il perdait les esprits, et aima cet instant. Tout d'abord, la fille se contenta de regarder la scène, puis quand Marie sembla en avoir terminé, elle l'invita à les rejoindre. Pendant un moment, Jean se crut amoureux de deux femmes à la fois, et pour la première fois de sa vie, son corps lui criait qu'il était bel et bien vivant. Il perdit ainsi son pucelage, entre les mains douces et caressantes de deux magnifiques muses qui lui faisaient perdre la tête. Et il pensa qu'il serait bien resté ici pour l'éternité.

Le retour à la réalité fut si fade qu'il ne pressa plus Élise à coucher avec lui. Il avait obtenu ce qu'il voulait, et sa copine ne lui parut plus séduisante du tout. L'idée qu'il l'avait trompé ne lui traversa pas l'esprit, après tout, pourquoi un aussi beau jeune homme comme lui devait-il se priver ? Sans réellement s'en rendre compte, il prit ses distances avec Élise, dont le désespoir se faisait plus grand. Mais voulant le reconquérir, elle l'appela un soir en disant que ses parents n'étaient pas là. Comme l'ennui l'accablait, Jean accepta en songeant à toutes les sensations que Marie lui avait données. Élise sembla heureuse de le revoir, et elle lui prit la main pour l'emmener dans le salon.
Brusquement entreprenante, elle l'embrassa, et se blottit contre lui en affirmant qu'elle l'aimait. Jean serra la mâchoire, maintenant qu'il avait obtenu ce qu'il avait tant désiré, la jeune fille ne l'intéressait plus. Et puis, elle lui dit qu'elle se sentait prête, maintenant. Haussant un sourcil, Jean ressentit de nouveau l'excitation montée, encore une fois, il pourrait goûter au paradis ! Les mains tremblantes, il l'allongea sur le fauteuil, il la déshabilla et se retrouva fort déçu du corps qu'elle avait. Il comprit alors qu'elle ne lui suffirait pas, car ce dont il avait besoin, c'était de vraies femmes. Pourtant, il voulut quand même la prendre, parce que son envie de sexe était trop forte. Il dédaigna les préliminaires, il lui écarta les jambes, agissant comme s'il savait exactement quoi faire, et il tenta une première fois de la pénétrer. Élise poussa un petit cri, ce qui l'arrêta, car il ne comprenait pas ce qu'elle avait. Il recommença, mais elle lui planta ses ongles dans les bras, et quand il lui demanda, agacé ce qu'elle avait, elle lui répondit en retenant ses larmes :

« J'ai... j'ai mal. »

Au bout d'un moment, Jean abandonna, ça ne voulait pas entrer, et son excitation retomba. Il se leva et partit sans rien dire. Une semaine plus tard, il quitta Élise, et pressa Marie de l'amener de nouveau dans le monde des délices. Voilà comment Jean devint un véritable salopard.

Par la suite, le jeune homme connut bien des conquêtes, mais jamais elles ne parvenaient à le satisfaire, comme sa belle-sœur le faisait. Celle-ci d'ailleurs n'hésitait plus à lui faire goûter ce qu'elle-même avait goûté, elle lui apprit tout ce qu'il avait envie d'apprendre. Tous les deux partageaient un secret criminel, pourtant ils trouvaient leur plaisir là-dedans, c'était ça le principal. Ils ne faisaient jamais l'amour dans la demeure familiale, ils se dévoraient uniquement dans les endroits où Marie les emmenait. Muettement, ils avaient un accord : ils étaient amants uniquement dans cet autre monde, chez eux, ils étaient de simples personnes normales qui s'entendaient plutôt bien. Marie le mettait en garde contre toutes les choses qu'elle avait connues, et lui rappelait combien il était important de connaître ses limites ; elle avait conscience que leur jeu était dangereux, qu'il fallait savoir le contrôler, mais Jean s'en foutait. Tant qu'il pouvait en goûter plus, tant qu'il se sentait vivant dans ces instants, il était heureux. Bientôt, il découvrit d'autres genres d'érotismes, il cessa de coucher uniquement avec les femmes, il découvrit aussi les hommes.

C'était un plaisir différent qu'il prenait là, car sa sœur choisissait leurs partenaires pour qu'ils conviennent à leurs plaisirs tordus. Parmi eux, il y avait Clément, un éphèbe docile qui perdit sa virginité entre leurs mains. Sa sœur aimait les jolies choses, Jean prit lui son plaisir en dominant le garçon pleinement. Il aimait l'idée d'avoir un esclave dévoué à lui, qu'il pouvait frapper et maltraiter ; quand il le pénétrait, et à chaque fois dans les positions les plus humiliantes, il découvrait une partie sadique de sa personnalité. Souvent, Marie le poussait à s'arrêter en lui expliquant qu'il devait toujours faire attention à son partenaire, égoïste comme il était, Jean ne s'était toujours préoccupé que de ses propres désirs. Mais sa sœur avait suffisamment d'autorité pour l'arrêter, quand Clément était sur le point de s'évanouir de douleur, saignant, et pleurant. Parfois, elle frappait Jean pour le calmer, et d'autres fois, elle en faisait sa chose, car elle connaissait son corps mieux que personnes.
C'était comme si leurs esprits étaient accordés au même rythme, qu'ils savaient ce que l'autre aimait, et lui procuraient le plaisir attendu sans y réfléchir. Mais Jean en voulait toujours plus. Plus il grandissait, plus il tombait dans la décadence, plus il brillait. Il réussissait ses études, obtenait ce qu'il voulait, et il devenait de plus en plus beau. Pourtant, bientôt, il se rendit compte qu'il fallait sa dose de « sexe extrême » pour supporter ses journées. Sans le dire à sa sœur, il prenait rendez-vous une fois par jour avec Clément qu'il adorait voir souffrir. Il le convoquait à toute heure, à tout moment de la journée, jamais chez lui, toutefois. Quand il trouva un travail en tant que journaliste, il lui ordonnait de le retrouver dans le parc à côté en pleine nuit, afin de calmer ses ardeurs. Il le prenait comme un animal, inconscient de son égoïsme, et de la pente dangereuse sur laquelle il glissait. Qu'importe ! La vie était à lui.

Et puis, un coup de téléphone changea le cours de son existence.

C'était pendant une crise de violence, alors que Jean était seul avec Clément, il hurlait qu'il allait le tuer, s'il ne faisait pas ce qu'il lui ordonnait. Le pauvre garçon avait le corps brisé par les sévices que lui faisait subir son « maître », et le proctologue lui avait recommandé deux semaines d'abstention. Jean ne le comprenait pas, il ne voyait que son plaisir égoïste insatisfait. Alors qu'il tirait le jeune homme par les cheveux, son portable vibra contre sa cuisse. Agacé, il décrocha, et il eut son beau-père :

« Jean... Jean... Ma... Marie a eu un accident. »

Pour une fois, il cessa de penser qu'à lui-même. Le cœur battant fort dans sa poitrine, il comprit qu'il allait perdre ce qu'il avait de plus précieux dans sa vie. Sa main se crispa sur son portable, ses jambes tremblaient, et il abandonna Clément pour courir à l'hôpital. Sa belle-sœur s'était fait renverser par une voiture, et elle ne tarda pas à rendre l'âme. C'était la première fois que Jean perdait quelqu'un, et ce n'était pas n'importe qui. Même s'il aimait sa mère, il aurait préféré que ce soit elle qui meurt, mais pas Marie ! Pas elle ! Cela marqua le plus grand changement dans sa vie. Il ne supporta pas l'idée qu'elle ne serait plus jamais à ses côtés, qu'il ne pourrait plus la savourer, et l'aimer, comme avant.

À partir de ce moment, Jean s'isola de son entourage ; il avait perdu son amante, il avait perdu le sens de sa vie, et de tout cela. Marie laissa en lui un vide immense, qu'il ne parvint jamais à combler. Il pensa d'abord que le meilleur moyen de lutter contre la tristesse, c'était de baiser encore plus. Clément fut naturellement son plus grand défouloir, mais la peine rongeait Jean au point où leurs entrevues ne le faisaient plus frémir. Quand il ordonnait au garçon de sucer son sexe, il s'énervait, car ce n'était jamais aussi bon que ce que lui faisait Marie. Alors il le frappait, et le prenait malgré ses protestations. Il continuait de l'humilier, mais ne trouvait plus aucun plaisir dans son sadisme. Il le faisait pleurer, il le maltraitait autant qu'il le pouvait, mais ce n'était pas suffisant.
Une fois, il l'attacha, lui mit un mort dans la bouche, et prit des photos de lui. Jean lui affirma que s'il ne lui obéissait pas, il publierait les photos dans le journal dans lequel il travaillait. Mais un beau jour, leur relation s'arrêta. Jean ne ressentait plus rien, plus aucune sensation, rien n'était suffisant pour calmer la douleur causée par la perte de Marie. Écrasant Clément de tout son poids, alors qu'il allait et venait en lui, ne s’inquiétant nullement des cris de douleurs de son partenaire, il s'arrêta soudain en sentant quelque chose de chaud. Rapidement, il se rendit compte que le garçon s'était laissé aller, impuissant face aux faiblesses de son corps. Écœuré, Jean se retira, et le frappa, Clément hurla alors :

« Me touche plus ! Tu as un problème ! Me touche plus jamais ! »

Marie était morte, et Clément l'abandonna.

À partir de là, Jean ne parvint plus à remonter la pente. Il ne donnait aucune nouvelle à sa famille, il perdait son beau visage, car il n'avait plus d'appétit. Il passait des nuits frustrantes, car le sexe ne lui apportait plus rien. Il arrêta de prendre soin de lui, et il tomba dans une profonde dépression. Il allait toujours plus loin, prenant au hasard des partenaires, il devenait fou de douleurs, et de frustrations. Il essaya autre chose encore, il connut un type plus âgé qui décida d'en faire son jouet. Il connut alors une situation inverse, et se laissa dominer sans rechigner ; il l'avait choisi pour ça, car il estimait qu'il fallait une personnalité forte pour le plier. Pourtant, les sensations disparaissaient, l'autre avait beau en faire sa chose, Jean ne ressentait plus rien. Son cerveau était comme mort, l'absence de désir se faisait de plus en plus grande. Marie lui manquait terriblement, et tout ce qu'il découvrait encore ne valait pas la jeune femme.

Rapidement, son corps devint un squelette marqué par ses aventures sexuelles, la fatigue le rendait nerveux. Il fumait de plus en plus, et s'enfermait chez lui. Au travail, ses collègues s'inquiétaient, car ils pouvaient observer, impuissants, ce qui lui arrivait. On mettait ça sur le compte de la mort de sa belle-sœur, sans deviner ce qui accablait le plus Jean, c'était le plaisir de plus en plus faible qu'il ressentait. Dès qu'il avait envie de sexe, il appelait ses contacts, et les suppliait de lui donner sa dose, véritablement malade, véritablement fou. Une femme qu'il avait rencontrée dans la rue, et qui était devenue l'une de ses « chairs à baise », prit le temps de lui parler. Froide, mais loin d'être cruelle, elle lui expliqua qu'il avait un « problème », et elle lui conseilla d'aller à des réunions. Âgé de vingt-quatre ans, Jean comprit qu'il était dépendant sexuel. Il n'avait jamais pensé qu'il pourrait aller jusqu'à cela, mais il fut choqué de se voir lui si beau, si fier, si confiant, devenir une petite chose minable, pleurant pour rien, pleurant après le passé. Il écouta le conseil de la femme, mais il ne parvint pas à s'y tenir.

Quand il se rendait aux réunions, il voyait des gens comme lui, drogué au sexe, mais il réfléchissait sur la façon dont il pourrait baiser unetelle ou untel. Son esprit obsédé n'allait pas plus loin. Il promettait de s'abstenir pendant une semaine, mais dès le lendemain, il couchait dans les endroits les plus crades sans pouvoir jouir. Plus le temps passait, plus son cerveau abandonnait ; Jean était fatigué, il était arrivé au bout. Sa vie n'avait plus de sens, l'Enfer s'emparait de lui, et refusait de lui donner ce qu'il convoitait tant. Au travail, il était devenu à force l'opposé de ce qu'il avait été, il refusait de parler, et s'enfermait dans son bureau, où il matait des films pornos de plus en plus crades. Et l'excitation ne se retrouvait pas assouvie. Le soir, il s'énervait contre tout, et n'importe quoi ; à force, il fit de son appartement une déchetterie. Il arrêta d'en prendre soin, il ne faisait plus la vaisselle, brisait les miroirs, au point où l'appartement devint l'exacte image de son être. Il pleurait, tirait ses cheveux, et il arrêta de se laver.

Et un beau jour, il comprit que c'en était fini de lui. Il n'était plus rien.

Face au dernier miroir de l'appartement, dans la salle de bain, il observa le reflet de ce qu'il était devenu. De toute son âme, l'homme haït cette image de lui-même, il refusait de ressembler à ça pour le reste de sa vie. Il avait besoin de Marie, mais Marie était morte. Il mordit sa lèvre, puis il enfonça son poing dans le miroir, celui-ci se brisa, et comme si ça ne suffisait pas, il donna un coup de tête. Son crâne cria de douleur, mais il recommença jusqu'à ce que son front saigne.

Le souffle haletant, il fut soulagé de ne plus voir sa figure minable. Mais il était conscient que les autres le voyaient ainsi. Il avala sa salive, puis il se fit couler un bain. Il se déshabilla, jetant ses vêtements sales dans le lavabo. Il n'essuya pas le sang sur son front. Il prit un éclat de miroir, et ferma les yeux pour ne pas voir son terrible regard émeraude. Enfin, il se glissa dans l'eau, il colla sa tête contre le rebord de la baignoire. Jean resta ainsi une poignée de minutes, jamais il n'avait été aussi calme. Il était serein, car il pourrait enfin en finir. Ses cheveux blonds tombaient sur sa face, il avait une cigarette dans la bouche, depuis quand n'avait-il pas pu savourer un truc aussi simple ? Marie avait oublié de lui enseigner ces choses-là, les petits bonheurs simples. Mais à présent, c'était fini.

Jean mouilla ses lèvres, puis il serra dans ses doigts l'éclat du miroir. Sans peur, sans regret, il se trancha les veines. Ses mains retombèrent dans l'eau, il ferma à nouveau les yeux. Peu à peu, le sang coula, et l'homme s'endormit dans une eau écarlate, sa cigarette toujours dans la bouche. Il n'y avait plus rien dans son crâne, c'était le vide complet, un vide agréable.

Et quelque chose avait changé, brusquement, sans réellement crier gare.

Ses yeux s'étaient rouverts, le silence s'était fait dans son crâne, et devant lui s'étendait une nouvelle cité qu'il n'avait jamais vue auparavant. Un vent de nouveauté soufflait dans son oreille, Jean n'en comprenait pas le sens, pourtant il fit un pas, timide, incertain, la peur au ventre. Il n'avait jamais réellement trouvé la raison à son existence, à chaque fois ça avait été quelque chose de chaotique, se mouvant continuellement, se déchirant encore et encore. Ses deux jambes tremblaient, car il avançait sur un terrain totalement inconnu ; il avait peur, peur de continuer à vivre. Et pourtant, il marchait, sans se retourner, il marchait vers Faith.



Soi réel



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Pseudonyme : Il y en a pas mal, "Ombre de la Lune", et ses dérivées, je dirais.
Comment avez-vous connu ce forum :Par un petit message dans ma boîte mail, me signant que les admin' d'Aves avaient un nouveau forum Smile
Autre chose ? :  J'ai des études qui prennent du temps, sinon, j'aime bien les dessins illustrant les jumeaux. Et pis voilà.



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The Genesis

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MessageSujet: Re: Jean Störk   Jean Störk EmptySam 16 Nov - 20:12

Félicitation, vous êtes validé !

Wise : Bienvenu, humain. Bienvenue à Faith ! La ville parfaite pour un nouveau départ !
Sly : Ouais ouais, c'est bien, toujours le même discours...
Wise : Tsss, tais-toi...
Sly : C'est ça, passons les politesses et venons-en aux faits !
Wise : Oui oui, j'y viens... Que l'on soit bien clair, souhaiter la bienvenue est la moindre des choses !
Sly : Pfff, tu es bien trop paternaliste, se sont de grandes personnes ! Aller, à la revoyure !
Wise : A bientôt !

Maintenant que vous êtes validé, il vous reste à faire :
- la mise en page de votre fiche parcours ICI (même si vous n'avez encre rien à mettre dedans, faite-là dès maintenant!)
- lire la fiche de Sly & Wise pour savoir à qui vous avez à faire (si ça n'est pas encore fait)
- faire votre première demande de jeu ou répondre à une annonce déjà postée [DEMANDES DE JEU]

Bon jeu !
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Jean Störk

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MessageSujet: Re: Jean Störk   Jean Störk EmptySam 16 Nov - 21:04

Merci bien : )
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